Le quinquennat de Macron, devait être celui du libéralisme assumé avec la poursuite du redressement des comptes publics ainsi que la dérégulation de l'économie. Or, les décisions récentes du gouvernement français, laissent penser de grosses hésitations.
Ainsi, pour les privatisations, celle d'ADP pourrait être reportée. Aussi, aucune décision n'a été prise pour Engie. Il en est de même pour Air France-KLM. Pire, c'est Bercy qui a bloqué la fusion entre Renault et Fiat. Idem, pour l'orthodoxie budgétaire, l'épisode des Gilets jaunes, à créé une brèche d'une dizaine de milliards d'euros. Ce décalage a amené le gouvernement d'Édouard Philippe à pianoter et à faire des calculs d'apothicaire.
In fine, le seul domaine où Macron est resté fidèle au libéralisme est celui du libre-échange avec la défense des traités signés par l'UE comme ceux avec le Canada et avec le Mercosur. Il en est de même pour la construction européenne qui demeure entièrement inspirée par le libéralisme. En conclusion, avec la mondialisation, la social-démocratie de Hollande ou le social-libéralisme de Macron, ont quasiement abouti à la même politique faite de petits pas en interne et de suivisme de l''UE à l'international.